vendredi 21 février 2014

Le matheux est un artiste, on en a la preuve.

Depuis l'antiquité et jusqu'à nos jours en passant par le pas si obscur moyen-âge qui faisait figurer la musique au côté de l'arithmétique, la géométrie et l'astronomie dans le qudirvium , on savait déjà que les mathématiques et les sciences en général ne sont pas si éloignées que cela, n'en déplaise aux maçons de l'éducation qui cherchent encore à monter des murs entre les disciplines - et quelques réflexions de collègues de math et de physique-chimie me reviennent en tête et me font sourire. 

"-Mais pourquoi tu vas parler de l'anneau de Moebius à tes élèves, t'es profs de lettres je te rappelle, t'es pas compétente" Et ce sans avoir pris le temps de savoir ce que je disais...

"-Une séance français-informatique-code?... Pffff!" Pourtant j'étais très fière de ma séance "Du paratexte ou métatexte" où je comptais faire créer une page html par mes élèves de leurs dernières expression écrite afin qu'on réfléchisse sur la notion de brouillon, mise en forme et l'esthétique du code... Faute d'avoir pu avoir la salle info, c'est un projet de plus que j'avais laissé tombé. 


Après, je suis mauvaise langue, j'ai eu de belles expériences avec d'autres collègues où on a pu faire de beaux projets transversaux, malgré le fait qu'en tant que remplaçante, je passais souvent en coup de vent dans un établissement... 

Aujourd'hui l'IRM le confirme comme on peut le lire dans un article de Futura-Science aujourd'hui. 

Est-ce à dire que vous enfin se taire ceux qui cherchent à cloisonner les savoirs pour mieux élever leur champ d'expertise - ce qui me semble être la seule raison à ces agissements si je me réfère aux multiples anecdotes que je pourrais vous citer? 

Je me trompe peut-être car c'est une vision personnelle que voilà; celle qui veut que seul le Savoir existe et que l'homme pense et réfléchi de manière rhizomatique, synaptique, et que les tiroirs, les cases, ne sont pas des modes de fonctionnement adaptés à la pensée humaine. Cela vient sûrement du fait que je fonctionne ainsi, que je suis polymathe (non, ça ne veut pas dire que j'ai plusieurs partenaires, cela veut dire que je m'intéresse à presque tout). 

Et vous, vous en êtes où de ce clivage sciences/arts? Vous aussi vous voyez votre savoir comme une grosses toile où tout est potentiellement connecté?